cette drôle de solitude
qui déambule
entre les foules
~ je l’attends à la maison
je vénère le soleil
les oiseaux
et le silence des non-lieux
– on ignore les mots sur les murs
il y a des sensations dans mon torse
entre le bourg et le ghetto
un transit difficile
qui traîne des pieds
parfois
les jours de lourdes pluies
le rapport à la ville
comme à la femme abstraite
entre l’ambivalence et l’amour
je cherche dans les yeux des lieux prochains
une escale où quelqu’un m’entourerait le cou
je m’exerce au poème
en attendant
un train
comme si c’était le nôtre