Mois: novembre 2025

FAUX DILEMME, STIGMATISATION ET FASCISATION

‼️ Avertissement de contenu sensible : Ce texte aborde des thèmes potentiellement perturbants tels que le Classisme, la Toxicophobie, la Psychophobie et le Racisme.

👤 Auteur : Lyne Labelle
Lien : [https://www.facebook.com/lyne.labelle.35]

⚠️ PRÉMISSES FALLACIEUSES

  1. « Les bons immigrants travaillent. »
  2. « Les mauvais immigrants ne travaillent pas. »
  3. « Les personnes sans domicile fixe sont des individus souffrant de troubles mentaux, de toxicomanie ou d’alcoolisme. »
  4. « Les personnes domiciliées ne sont pas des individus souffrant de troubles mentaux, de toxicomanie ou d’alcoolisme. »

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❌ SOPHISME DU FAUX CHOIX

Ce discours repose sur une fausse dichotomie : soit un·x·e immigrant·x·e est « utile » (par exemple, infirmier·x·e, ingénieur·x·e, programmeur·x·euse), soit iel est « inutile » (par exemple, itinérant·x·e, toxicomane, souffrant de troubles mentaux).

Ce raisonnement fallacieux réduit la complexité du réel à deux catégories mutuellement exclusives, en niant les trajectoires multiples, les injustices systémiques et les vécus situés. Il occulte les personnes à la fois immigrantes et précaires, ou celles qui traversent des crises sans perdre leur logement ni leur dignité.

Ce faux choix sert à justifier la Stigmatisation des personnes en situation d’itinérance, en les opposant à une figure idéalisée de l’immigrant·x·e productif·x·ve. Il instrumentalise l’immigration pour disqualifier les personnes marginalisé·x·es, et inverse les responsabilités structurelles : ce n’est pas l’individu qui est fautif, mais les systèmes qui produisent l’exclusion.

Ce Sophisme empêche toute pensée nuancée, toute solidarité transversale, toute politique de soin. Il polarise au lieu de relier.

🏷️ Balise typologique : Sophisme du faux dilemme

🔤 Définition : Le Sophisme du faux dilemme consiste à présenter une situation comme binaire alors qu’elle ne l’est pas, forçant ainsi un choix artificiel, polarisant et disqualifiant gratuitement.

🗯️ Exemple canonique : « Soit vous êtes un·x·e immigrant·x·e utile, soit vous êtes un fardeau. »

☑️ Fait : Des professionnel·x·les se retrouvent à la rue en raison de circonstances imprévues.

❔ Question : Si un burnout nous menait à la rue, comment nous percevrait-on selon cette logique?

🗯️ LISTE DES DISCOURS HAINEUX À L’ŒUVRE

💀 Classisme ordinaire : Ensemble de comportements causant un préjudice à une personne ou à un groupe en s’appuyant sur des préjugés concernant les conditions socio-économiques.

💀 Toxicophobie ordinaire : Ensemble de comportements causant un préjudice à une personne ou à un groupe en s’appuyant sur des préjugés concernant l’usage de la drogue.

💀 Psychophobie ordinaire : Ensemble de comportements causant un préjudice à une personne ou à un groupe en s’appuyant sur des préjugés concernant la santé mentale.

💀 Racisme ordinaire : Ensemble de comportements causant un préjudice à une personne ou à un groupe en s’appuyant sur des préjugés concernant les appartenances génétiques et les traits ethniques.

💀 Racisme systémique : Ensemble de préjudices structurels causés à une personne ou à un groupe en s’appuyant sur des préjugés concernant les appartenances génétiques et les traits ethniques.

🚨 Haine systémique

L’ensemble de comportements engendrant un Préjudice à une personne ou à un groupe, fondés sur des préjugés, est défini comme de la Haine systémique. Il s’agit d’un ensemble de Préjudices structurels infligés à une personne ou à un groupe, également ancrés dans des préjugés.

⚠️ CONSÉQUENCE

La propagation de la Haine ordinaire par le biais de ce type de discours stigmatise des individus dont le vécu nous est inconnu et qui ne nous ont causé aucun tort. Elle légitime des Politiques discriminatoires et des structures décisionnelles qui les oppriment ou les exposent à des risques accrus. La Psychophobie ordinaire peut engendrer des Préjudices graves, allant jusqu’à des Fusillades policières contre des personnes en situation de détresse.

☠️ PROCESSUS DE FASCISATION ORDINAIRE

Ces discours participent à un processus de Fascisation par le biais de Sophismes naturalistes et essentialisants, ainsi que par la Banalisation de la Stigmatisation et de la Marginalisation des personnes vulnérables.

1️⃣ Sophisme Naturaliste et Posture d’Exclusion

L’affirmation « L’itinérance, c’est des dépendances alcool et drogues, santé mentale » constitue un Sophisme naturaliste, car elle réduit l’itinérance à une condition médicale ou comportementale, excluant ainsi les facteurs structurels et sociaux qui contribuent à ce phénomène complexe. Cette posture d’exclusion contribue à la Stigmatisation et à la Marginalisation des personnes itinérantes, les dépeignant comme responsables de leur propre situation et les excluant de la société.

2️⃣ Sophisme Essentialisant

L’affirmation « L’immigration, ce sont nos infirmières, pharmaciennes, ingénieurs… » constitue un Sophisme essentialisant, car elle valorise les personnes immigrées uniquement par leur utilité économique, sans reconnaître leur humanité, leurs Droits fondamentaux et leur contribution culturelle à la société. Cette approche essentialiste contribue à la création de Hiérarchies sociales et à la justification de Politiques d’immigration discriminatoires, qui privilégient certains groupes d’immigrants en fonction de leurs compétences et de leur potentiel économique, au détriment d’autres. Ces Politiques discriminatoires ont pour but d’exploiter les personnes immigrantes en dépit de leurs besoins et de leurs capacités.

3️⃣ Sophisme Classiste et Universaliste

Ces discours présentent un Sophisme du faux dilemme structurant, opposant les personnes vulnérables aux personnes productives. Ce faux dilemme suggère que les personnes vulnérables sont un fardeau pour la société, tandis que les personnes productives contribuent à son développement. Cette approche classiste et universaliste contribue à la Stigmatisation et à la Marginalisation des personnes vulnérables, en les dépeignant comme des « individus incapables de contribuer à la société et indignes de Droits fondamentaux ».

4️⃣ Sophisme du Faux Dilemme

Ces discours stigmatisent les vulnérabilités, telles que la santé mentale et les dépendances, en les associant à la précarité et au danger. Cette approche contribue à la Criminalisation des personnes en situation de pauvreté et à la Violence exercée envers les individus en situation de détresse.

5️⃣ Étape de Banalisation Vers l’Abrutissement

Ces discours constituent un préalable à la mise en œuvre de Politiques répressives, qui visent à contrôler et à marginaliser les personnes vulnérables. La Banalisation de la Stigmatisation et de la Marginalisation contribue à l’Abrutissement de la société, en réduisant la capacité des individus à faire preuve d’empathie et de compassion envers les personnes en situation de vulnérabilité.

🧭 POSTURE

Le Fascisme ordinaire ne se proclame pas explicitement ; il s’installe progressivement par le biais de raccourcis rhétoriques, d’oppositions binaires simplistes et de justifications de la Haine. Le dénoncer ne constitue pas un acte de « doxxing » gratuit, mais plutôt un processus de documentation, de désactivation et de désarmement des discours haineux.

#DiscoursHaineux #SophismeDuFauxDilemme #Stigmatisation #Banalisation #FascisationEnCours #Classisme #Toxicophobie #Psychophobie #Racisme

📌 PUBLICATION ORIGINALE
⛺️ [www.facebook.com/100064748134648/posts/1302124668622459]

📮 POUR DÉNONCER CETTE PERSONNE À SON EMPLOYEUR
🏫 [secg@cssdm.gouv.qc.ca]

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🧠 UNIVERSAUX SITUÉS — POUR UNE ÉPISTÉMOLOGIE INCARNÉE DANS UN COSMOS MONISTE

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🗣️ ouverture — la langue comme médecine

selon un sens proche du collectif mu, je crois que la langue est un médicament. elle sert moins à nommer le monde qu’à recoudre notre blessure fondamentale : celle de naître dans et par la rupture d’avec le monde.

nous venons au monde séparé·x·es, expulsé·x·es, arraché·x·es. par la langue — par le souffle, le rythme, le chant, le récit — nous recréons la relation, nous réparons le lien, nous rejoignons le cosmos.

homos · logos · cosmos — le corps qui parle, le souffle qui relie, le monde qui écoute. la langue est moins un outil qu’une médecine relationnelle. elle guérit les corps blessés par la séparation fondamentale qui nous plonge dans ¬Kc, elle crée des universaux situés ΣKc, elle tisse des mondes pluriels.

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📍 la querelle des universaux — une reformulation située

la querelle des universaux oppose les réalistes (les universaux existent en soi) aux nominalistes (ils ne sont que des noms). mais cette opposition repose sur une vision désincarnée de la connaissance : comme si les idées flottaient au-dessus du monde, comme si les mots étaient des étiquettes neutres, comme si le réel pouvait être capté sans corps.

je propose une reformulation : les universaux ne sont pas des essences flottantes. ils ne précèdent pas le monde. ils émanent de nos corps, de nos blessures, de nos besoins, de nos appétits, de notre quête de joie, de nos relations, de nos gestes. l’univers est immanent. nous sommes des pôles expérientiels.

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📐 le corps situé comme mesure de la connaissance

nous sommes toustes incarné·x·es dans un corps. ce corps n’est pas par essence un obstacle à la pensée : il est sa condition. il sent, il parle, il se souvient. il est traversé par des mémoires, des désirs, des peurs, des appétits, une quête de joie.

penser, c’est composer avec ce corps — pas le nier. c’est reconnaître que toute idée vient d’un corps qui écoute, qui transforme, qui relie.

homo-mensura — comme le disait protagoras, l’homme est la mesure de toute chose. mais il faut aller plus loin : le corps situé est la mesure de toute connaissance. pas un homme abstrait, mais des corps pluriels, blessés, traversés par le monde.

team protagoras — penser, ce n’est pas s’élever au-dessus du réel. c’est plonger dans la relation, et reconnaître que toute idée vient d’un corps qui sent, qui parle, qui se souvient, qui entre en dialogue avec ses relatifs, avec les corps qui cohabitent le réel.

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💞 les universaux comme résidus de relation

les universaux ne sont pas des entités métaphysiques. ce sont des résidus de relation, des tentatives de stabiliser ce qui nous traverse. dire « justice », « vérité », « corps », ce n’est pas nommer une essence :
c’est composer une mémoire partagée, une orientation vers le soin, une manière de dire « nous ».

comme le dit une leçon de la midewiwin :

« les mouvements sont des relations,
des dialogues entre des êtres,
qui s’écoutent et qui se transforment. »

c’est cela, un universel situé : non pas une vérité hors-sol, mais une forme relationnelle qui se stabilise dans l’écoute, la transformation, le dialogue.

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🍼 le conatus comme pulsation épistémique

nous ne sommes pas des esprits détachés. nous sommes des corps qui portent des blessures, des désirs, des appétits, des peurs, une quête de joie. chaque idée que nous formulons est traversée par ces affects. chaque connaissance que nous stabilisons est nourrie par cette pulsation.

le conatus, chez spinoza, désigne l’effort de chaque chose pour persévérer dans son être. mais ici, nous le réinterprétons comme une nécessité du corps de persister dans un univers en expansion — une pulsation épistémique, une tension vers la relation, une orientation vers le soin.

cet univers en expansion étend l’inconnu — ¬𝐾𝑐 — et appelle nos corps à s’arrimer à la réalité évanescente, à ce qui fuit, à ce qui résiste. et cette réalité évanescente nourrit notre corps de choses à connaître — Σ𝐾𝑐 —
dans une dynamique de transformation.

ainsi, ℝ = Σ𝐾𝑐 + ¬𝐾𝑐 — le réel est la somme de ce que nous connaissons et de ce que nous ne connaissons pas encore. et le conatus est ce qui nous pousse à relier, à comprendre, à composer, à guérir, à agir dans le monde.

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💡 composition de la connaissance

la connaissance n’est pas un bloc. elle est une composition :

COMPOSITION DE LA CONNAISSANCE
→ Kc = territoire + corps + croyance + expérience + justification + relation + geste + mémoire

chaque connaissance est située. elle vient d’un lieu, d’un corps, d’une histoire. il est traversé par des croyances, des pratiques, des gestes. il est justifié dans un contexte propice, et il peut être contesté, transformé, relié dans l’intersubjectivité, pourvu qu’il ressente la tension entre les corps dans un espace commun sans perdre de vue le réseau d’affects qui construit le socle de ses apprentissages.

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🫀 les besoins comme formes relationnelles

nos besoins ne sont pas universels par essence. ils sont composés selon les conditions environnementales :
→ température, humidité, densité, accessibilité, présence, mémoire, soin.

un besoin n’est pas une donnée brute. c’est une relation entre un corps et un milieu. c’est une tension, une pulsation, une orientation.

la faim n’est pas la même dans le désert que dans la forêt. le besoin de soin n’est pas le même dans l’exil que dans la communauté. le besoin de parole n’est pas le même dans le silence que dans le vacarme.

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🚨 contre les clôtures dogmatiques

ce que je critique, ce ne sont pas les croyances. ce que je critique, ce sont les postures dogmatiques —
→ celles qui refusent la réfutabilité, la pluralité, la relation.
→ celles qui se croient universelles, neutres, hors-sol.

un athéisme peut devenir dogmatique lorsqu’il refuse toute critique. une religion peut devenir dogmatique lorsqu’elle s’impose comme vérité unique. une science peut devenir dogmatique lorsqu’elle oublie ses conditions de production. la Dogmatisation est une posture, pas une essence. elle se reconnaît à sa Clôture, à son Surplomb, à son Effacement des autres voix.

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➕ une épistémologie syncrétique et pluraliste

je ne défends pas une tradition unique. je relie. je compose. je tisse. je mobilise les cosmologies autochtones, les pensées critiques, les gestes de soin, les mémoires blessées. je crois à la possibilité d’une épistémologie syncrétique — qui ne fusionne pas, mais qui relie sans effacer.

je crois que les connaissances peuvent coexister, dialoguer, se transformer. je crois que la pluralité est une force, pas une faiblesse. je crois que la pensée située est plus rigoureuse que la pensée abstraite, parce qu’elle reconnaît ses conditions, ses limites, ses relations.

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🌌 conclusion — penser dans un cosmos moniste

nous ne pensons pas dans le vide, mais dans un cosmos moniste — un monde sans séparation entre matière et esprit, corps et idée, nature et culture. tout est relation, mouvement, transformation, il nous appartient d’y plonger selon nos capacités et nos besoins.

penser, ce n’est pas s’imposer ni disqualifier gratuitement. penser, c’est relier, écouter, transformer ; c’est reconnaître que toute idée vient d’un corps qui sent, qui parle, qui se souvient.

les universaux ne sont pas des clôtures. ce sont des relations qui s’ouvrent au gré du monde mouvant, que nous devons nommer ensemble pour faire société. ce sont des gestes de relation, des mémoires partagées, des orientations vers le soin. ils ne s’imposent pas, ils se tissent.

ℝ = ΣKc + ¬Kc — le réel déborde toujours de ce que nous savons. et c’est dans ce débordement que nous pouvons penser, relier, guérir.

penser, c’est relier. relier, c’est guérir.

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🥀 L’ATHÉISME DOGMATIQUE DU POUVOIR IMPÉRIALISTE

European Values Study pour la France 2018

c’est sur la base de l’ATHÉISME OCCIDENTAL — qui est tout à fait respectable en soi — que les Empires occidentaux construisent de nouvelles formes de Racisme, telles que l’Islamophobie [1][2]. la Laïcité coloniale fait partie du Projet capitaliste. le Racisme systémique condamne les immigrants à se ghettoïser dans le Précariat comme Uber [3]. d’une part, les talents des périphéries s’exilent en métropole en dépeuplant leur territoire, d’autre part, ces talents sont niés par le Racisme systémique. ainsi les Empires d’occident désorganisent la résistance des peuples et des territoires à piller pour maintenir leur Hégémonie.

l’afrique s’est cassée le nez, il y a plusieurs millénaires en important sa SCIENCE et ses pyramides sur abya yala. l’asie nous colonise en échange de Camelotes obsolescentes. mais historiquement et actuellement, c’est le Suprémacisme occidental créé de toute pièce par la Bourgeoisie européenne qui nous génocide et écocide nos territoires [4]. ici, depuis 2001, la montée de la Religiophobie, comme l’Islamophobie, maintient les diasporas arabes et africaines dans des Ghettos économiques comme Uber, tandis que les autochtones meurent dans les rues, les prisons ou les dépotoirs [5].

considérant la Laïcité à géométrie variable de l’État bourgeois québécois, qui empêche les femmes hijabis d’occuper une fonction de l’État ; considérant que cette Laïcité ne retire pas les toponymes chrétiens de l’espace public ni les fêtes religieuses que sont noël, la saint-sylvestre, la saint-valentin, pâques et l’halloween, nous constatons la présence des Religiophobies dans le discours courant de nombreux individus appartenant à la Construction raciale blanche et nous soulignons la convergence entre le Suprémacisme blanc, l’Eurocentrisme, la Laïcité sélective et l’ATHÉISME [6].

l’ATHÉISME prédomine dans les anciens territoires colonisés par le Vatican, un État colonial, comme il convient de le rappeler [7] : en somme, dans les territoires qui subissent l’Occupation parasitaire de la Pax Romana/AmeriKKKana et de sa Bourgeoisie. les athées représentent environ un huitième de la population mondiale [8]. l’ATHÉISME peut être perçu comme une réaction justifiée à la Violence impériale des KKKlergés européens. aujourd’hui, leur Empire s’approprie l’ATHÉISME pour reconstruire le Suprémacisme occidental. au sein des communautés autochtones, la résurgence des religions précoloniales constitue une réponse à l’Impérialisme blanc, laïque, catholaxiste et athée [5].

le Pouvoir impérialiste récupère la montée de l’ATHÉISME, tout comme le cinéma amérikkkain a récupéré les black panthers ou comme certains médias ont fabriqué une Forme hétéronome du kémitisme [1]. le problème n’est jamais la Culture, mais plutôt l’Hétéronomie. l’ATHÉISME a été corrompu par le Pouvoir hétéronome. de nombreux athées propagent des discours islamophobes, ce qui est opportun lorsque la Civilisation occidentale colonise le mashriq. il ne s’agit pas de Racisme anti-blanc, car les Empires africains ont colonisé l’hémisphère sud avant ceux de l’europe. ceci est à l’origine des grandes migrations qui ont peuplé le continent précolombien. de plus, la construction de la Race blanche est un fait historique et politique intimement lié aux Génocides en cours ici et ailleurs [4].

à mon humble avis, les athées ont tort de l’être, car iels adoptent une attitude dogmatique. iels considèrent leur état actuel de connaissances comme parfait, alors que la SCIENCE, par principe, est AGNOSTIQUE [9]. elle tend asymptotiquement vers le RÉEL, car malgré l’immense quantité d’informations que les productions langagières humaines peuvent contenir, ces productions ne représenteront jamais qu’une infime partie du RÉEL, et jamais le RÉEL lui-même. de ma perspective AGNOSTIQUE, le fondement même de la SCIENCE réside dans l’IGNORANCE. toutes les croyances formulées par la SCIENCE doivent être réfutables.

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LETTRE OUVERTE DE SX À MON ADRESSE
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📖 BIBLIOGRAPHIE

[1] fanon, f. (1961/2002). les damnés de la terre. la découverte.
[2] said, e. (1978/2003). orientalism. penguin.
[3] bouchard, g., & taylor, c. (2008). fonder l’avenir : le temps de la conciliation. commission de consultation.
[4] mbembe, a. (2016). politiques de l’inimitié. la découverte.
[5] simpson, l. (2017). as we have always done: indigenous freedom through radical resistance. university of minnesota press.
[6] gouvernement du québec. (2019). loi sur la laïcité de l’état. éditeur officiel du québec.
[7] the conversation. (2021, 15 décembre). en graphiques : quelle identité religieuse pour la france. the conversation.
[8] pew research center. (2017). the world’s religions in figures. pew research center.
[9] popper, k. (1959/2002). the logic of scientific discovery. routledge.
[10] sx. (2021a). lettre ouverte à clodius [statut facebook].
[11] sx. (2021b). publication adressée par la lettre de sx [statut facebook].
[12] clodius. (2021a). réponse à la lettre ouverte de sx [statut facebook].
[13] clodius. (2021b). clodius blog [linktree].