en philosophie de l’esprit, les qualia sont des objets de la pensée qui porte le sens de nos expériences perceptuelles.
l’étude des qualia reste insatisfaisante avec l’imagerie médicale. cet article de orpwood publié en 2017 expose ses limites à la fin. trop de tâches subalternes ou non écologiques biaisent l’interprétation des données.
le problème que pose les qualia est l’identité des messages au gré des transferts matériels d’informations dans les tissus humains. il faut admettre le caractère idiosyncratique de l’esprit et/ou que l’interception matérielle des tissus humains dans les processus cognitifs est ***une barrière*** à son environnement. dans les deux cas, toute expérience humaine est un mensonge (MENOS[grec] ≈ ‘mouvement’ ; ‘transformation de la réalité’).
il ne faut pas confondre le corps (ses tissus physiques) et le contenu informationnel de ses perceptions (les messages). on doit trouver ce qui persiste dans le contenu informationnel des messages biochimiques, qui se transforment au gré des frontières physiques des tissus que ça traverse.
alors, sachant que l’environnement, le corps et sa constitution demeurent insuffisants pour rendre sens de l’expérience humaine, qu’est-ce qui fait vivre l’esprit?
à mon sens, l’information, telle que discutée en physique théorique, est un mode de la substance qui, de concours avec la matière/énergie, donne à vivre les changements des choses (MENTAL ≡ adjectif(MENS) | MENS ← MENOS[grec] ≈ ‘mouvement’ ; ‘transformation de la réalité’).
dans l’absolu, l’esprit, c’est l’information. l’information est l’objet physique qui permet au physicalisme de tenir la palme en matière de phénoménologie.
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RÉFÉRENCE
INFORMATION AND THE ORIGIN OF QUALIA
👉[https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5399078/]
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