esprit 0004 | La liberté de conscience contre l’endoctrinement dans la culture de l’Autorité

|NI DIEU (QUOIQUE) NI MAÎTRE : SPINOZA, L’ANARCHISME ET LE NÉO-BÉHAVIORISME| 1v2.1 Une capsule pour de la transparence idéologique

Le travail du philosophe, si ce n’est pas seulement de conceptualiser des réalités, c’est aussi de recadrer les concepts dans une pensée cohérente.

Le travail de Spinoza subvertit le concept de Dieu, en l’extirpant du domaine abstrait et immatériel par un recadrage dans la matérialité du Monde.

Pour Spinoza, dieu, c’est la matière, qu’il appelle substance, elle est organisée par les lois de l’Univers. Cette substance Est, sans exercer de force sur le Réel, puisqu’elle en est l’identique. Le dieu selon Spinoza est une entité matérielle, totale au sens cosmique.

Les Dieux téléologiques sont des créations de l’homme pour justifier un Ordre Autoritaire sacré, indépassable, indiscutable et intangible. Parfois, c’est l’État, la Couronne ou encore la main invisible du Marché. Pour Spinoza dieu, c’est la matière. La matière, c’est le réel. Par contre, pour les théocrates, les Dieux téléologiques sont en dehors du Monde et leur Autorité agit sur le réel. Les Dieux Autoritaires hétérogèrent le réel. L’État, la Couronne ou encore la main invisible du Marché seraient des entités immatérielles en dehors du Monde et leur Autorité façonnerait le réel. En dehors du réel, se trouve l’irréel. La performativité du discours Autoritaire, cad sa matérialisation, s’opère par la magie de la matraque, bref de l’obéissance des larbins et des sbires de l’Autorité – HUMAINE!

Sur une note poétique, un discours qui prétend que l’irréel agit sur le réel est aisément psychiatrisable. Je suis schizophrène, j’en sais quelque chose…

Le dieu de Spinoza n’est pas le maître du Monde. C’est le Monde lui-même dans lequel notre liberté peut agir sur la matière dans la mesure des lois qui l’organisent. À notre échelle, le Vivant est conditionné par la matière et ses possibilités, là où la magie s’opère, c’est que notre corps et ses possibilités sont en relation directe à la matière. La mesure de notre liberté est de caractère éthique : c’est notre capacité de choisir nos actions pour faire société dans un environnement à préserver.

Pour m’improviser philosophe, je postule que dans la mesure de l’égalité, l’ENVIRONNEMENT, c’est toute la matière, donc déjà nous tous, soumis aux mêmes forces qui organisent la matière, c’est en cela que nous sommes matériellement égaux, ce n’est pas au Marché et à la romance du Mérite d’en déterminer conditions, car la vie est un don inconditionnel ; dans la mesure de la liberté, le corps et ses possibilités, sont chacun.e de nous, dans notre dimension foncièrement autonome, doués de jugement à la base de nos choix de comportement, donc de nos actes, de nos Paroles et de nos consentements. Je dis foncièrement, car les interdits sociaux sont des construits, seul le consentement, au minimum préétabli explicitement et formellement, de manière directe, par toutes les parties intéressées, mesure le possible. Ici, j’invalide les Morales, les stéréotypes et la logique manichéenne, bref le classement essentialiste (catégorique et fixiste) des comportements. La mesure de l’écologie, je vous le donne en mille…

Pour finir sur une note poétique, le corps de l’Autre, c’est déjà l’environnement, ne serait-ce que pour l’embryon et le fœtus.

La religion est à la spiritualité, ce que le capitalisme est aux relations humaines.

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